wiki, rss, weblog ()... on y travaillait déjà en janvier 2003. Evidemment, les weblogs ont pris davantage d'importance aujourd'hui, 8 mois plus tard... Malgré tout, la première analyse que nous en faisions (l'une de ) et moi, lors de notre année de formation universitaire à Tecfa (dans le cadre du cours postgrade de Daniel Schneider intitué "Staf 18 : les hyperliens exotiques"), est toujours d'actualité. Je livre ce document ici, à titre d'historique de la réflexion engagée :

 

Wiki, RSS et Weblog

Date: 29.12.02 , Mise à jour: 19.01.2003
Corinne Bourgnon , {corinne.bourgnon(at)educanet.ch }
Véronique Crelier, {veronique.crelier(at)educanet.ch }
MOTS CLES: wiki - RSS - coopération - enseignement - Syndication -

RESUME

Nous nous sommes intéressées à l'implantation de deux outils, le wiki et la rss, au sein d'un réseau d'enseignants en tant que projet collaboratif. Nous avons cherché à déterminer quels peuvent être les besoins des acteurs, quelles sont les probabilités pour que leurs besoins soient satisfaits, quels sont les changements que peuvent opérer les enseignants dans leur pratique d'intégration des TIC et à quels types de contraintes techniques nous seront confrontées dans ce projet.Les nouvelles technologies de l'information et de la communication, grâce, entre autre, à de nombreuses expériences pilotes, ont déjà montré leur efficacités pédagogiques. Notre objectif est donc de confirmer cette tendance en proposant le wiki en tant qu'outil de publication collective et la RSS comme une source d'informations extérieures renouvelée en permanence

INTRODUCTION

Cohérence et faisabilité de notre projet

L'école, progressivement selon les cantons, " digère " l'ordinateur. Cette digestion n'est pas allée sans heurt et sans polémique:en particulier la question de son introduction dès l'école enfantine( dès octobre 1997). Dans le le Jura suite au lancement du programme TIC-JURA-2002, qui consistait en l'équipement de toutes les classes du canton d'ici 2002) un projet pilote a été lancé par le département de l'Education de ce canton. Il s'agissait d'équiper d'un ordinateur sept classes d'école enfantine, à un ou deux degrés, et d'observer pendant une année scolaire quelles étaient les incidences d'un tel outil sur la dynamique d'apprentissage des élèves.

A la fin de cette première année d'introduction, quatre éléments nous semblaient importants à relever :

  • l'ordinateur avait contribué à faire éclater l'espace de la classe : il a suscité des collaborations, des échanges d'idées, de points de vue et d'informations ; d'une certaine manière, il a rompu l'isolement , voire la solitude des enseignantes et de leurs élèves (trois classes se situaient dans des zones campagnardes relativement retirées). La contrepartie de cet enrichissement socio-cognitif était une augmentation indéniable de l'investissement personnel de l'enseignante en terme de temps;
  • l'ordinateur avait été utilisé à des fins variées, comme un moyen de réaliser, totalement ou partiellement, des projets pédagogiques, conçus comme tels dès le départ. En particulier, on a pu remarquer que l'utilisation de CD-Roms dits logico-éducatifs, devant lesquels on " parque " les enfants, a rapidement été abandonnée au profit d'activités mêlant les mondes réels et virtuels;
  • les problèmes majeurs rencontrés par les enseignantes avaient été d'ordre technique ou matériel, suite à un équipement premier parfois inadéquat ( contrairement à une idée répandue, les classes enfantines, composée de non-lecteurs et de non-scripteurs, doivent disposer d'un équipement répondant à des critères multimédias)
  • du point de vue des élèves, l'ordinateur avait contribué à développer une envie de connaître le monde, d'apprendre, en leur permettant de trouver des réponses à leurs questions et de communiquer avec d'autres (des classes, mais aussi des spécialistes provenant de divers domaines.

Il s'agit de souligner ici que, de l'introduction de l'ordinateur à son intégration dans la classe, bien des étapes doivent être franchies :

  • familiarisation
  • usage/consommation de produits pré-fabriqués, par exemple les logiciels éducatifs, les didacticiels, les activités préconçues, les programmes sur le marché et/ou téléchargeables, les scénarii pédagogiques pré-développées, etc.
  • création de projets pédagogiques originaux. Il convient également de dire que le passage de l'une à l'autre peut être facilité par la mise en réseau de compétences, d'expériences et d'idées antécédentes

De ces quelques années de pratique, il ressort que l'ordinateur est véritablement intégré quand il constitue un "coin " parmi d'autres au cœur de la classe. Il est ainsi avant tout perçu par les élèves comme :

  • un lieu-ressource où l'on trouve de l'information (CD-roms encyclopédiques, banques de sons et d'images, Internet)
  • un endroit d'échange (E-mail) et où on la traite et la structure (par exemple via )
  • une dimension évaluatrice que permet cet outil, notamment par le biais du portefolio électronique ou semi-électronique et par l'édition de CD-Roms conservant la trace de l'activité réalisée et qui peut être transmis aux parents.

L'ordinateur peut intervenir à différents moments du processus pédagogiques, au gré des objectifs définis par l'enseignante et en fonction des compétences techniques maîtrisées par cette dernière et par ses élèves. Deux types d'activités semblent actuellement être particulièrement pertinentes pour le développement des enfants : d'une part, le (cyber)-reportage, d'autre part, la correspondance électronique. Le reportage, qui consiste pratiquement à la saisie d'images (photos et/ films) puis à la sonorisation de ces dernières (légendes verbales et/ou écrites), vise à :

  • découvrir et à explorer l'environnement, réel, qui nous entoure en fixant, grâce à la photo numérique, certains moments clefs, par exemple les étapes de la confection des pains d''épices dans une boulangerie ou le cheminement d'une lettre à la poste ;
  • développer le langage et le vocabulaire (utilisation et ancrage de termes adéquats pour appréhender le monde qui nous entoure, traduction) ;
  • apprendre à structurer en triant, classant, hiérarchisant les images et les légendes verbales pour créer un montage cohérent et clair ;



Chaque enfant appréhende ces différentes phases au cours des projets mené par la classe, l'enseignante veillant à ce que chaque élève les ait toutes accomplies au fil de l'année scolaire. Ainsi, chacun à leur tour et par groupes de deux ou trois, tous les élèves sont impliqués dans un reportage. L'expérience nous montre que les élèves parviennent rapidement à être autonomes pour prendre eux-mêmes des photos et pour les sonoriser (). Il apparaît que l'ordinateur amène les élèves à être plus précis dans leur vocabulaire oral, plus sensibles à la fonction communicative du langage et plus attentifs à la dimension métacognitive de leurs échanges.

Cette expérimentation s'est poursuivie de manière informelle avec quelques-unes des enseignantes impliquées au cours des trois dernières années. Elle a été présentée à pratiquement toutes les enseignantes responsables d'enfants de 4-8 ans (cycle élémentaire) du canton du Jura et a débouché sur la création d'un petit réseau d'échange de savoirs et de projets qui est actuellement en train de prendre ses marques (définition du cadre et des règles de fonctionnement). Suite à cette expérience, nous avons été mandatées par le service de l'enseignement en août 2001 pour faire une réflexion sur l'introduction et l'intégration de cet outil dans les classes.

Nous avons créé quelques groupes d'enseignantes (7-10 personnes) et avons répondu à leurs demandes techniques et pédagogiques. (réf. "Un ordinateur à l'école enfantine : pour quoi faire ?" M-J. Liengme, chargée de recherche, université de Neuchâtel et V. Crelier, enseignante préscolaire à Courfaivre)

La co-construction d'un site où des propositions d'activités significatives (reportage sur l'environnement proche de l'enfant avec des personnes ressources à disposition) pour les enfants seraient une seconde étape.

C'est dans ce cadre-là que nous souhaiterions utiliser entre autre le wiki et les fils de nouvelles.

Pour l'instant, nous avons l'impression que la plupart de nos collègues ont encore besoin d'un tuteur en présentiel dans l'animation des réseaux. Nous sommes dans la phase familiarisation, utilisation de logiciels plus ou moins ouverts. Mais quelques enseignantes, déjà plus autonomes ont déjà exprimés d'autres besoins d'échanges, de décloisonnement, de projets de correspondance plus structurés, de création.

De notre côté , l'hétérogénéité des participantes par rapport à l'intégration de l'ordinateur en classe nous posent parfois des problèmes d'animation... même si celle-ci se retrouve dans toute démarche d'apprentissage au sein de chaque classe !



L'introduction d'une " culture " de réseau, de partage de compétences, d'idées est probablement une de nos difficultés majeures.

Le site jurassien de l'éducation offre plusieurs ressources, mais l'aspect pédagogique et interactif est peu présent. Le forum pédagogique n'a récolté que 26 questions depuis sa création (19.09.01), dont la majeure partie a été suggérée par l'équipe de responsables. Le forum technique, quant à lui, a plus de succès !

Actuellement, un ou deux animateurs travaillent à l'élaboration d'un portfolio pour les élèves et les enseignants. Est-ce que cette activité aurait pu être le fruit d'une réflexion commune de l'ensemble du corps enseignant à l'aide peut-être d'un outil de type wiki ?

quel moment est-il utile d'introduire un wiki?

Qu'est-ce qui pourrait motiver un enseignant à ne plus consommer de l'information mais à être partie prenante dans la construction d'un portail ?Existe-t -il différentes phases d'utilisation ?

Quel peut-être le rôle potentiel des newsfeed dans le cadre de l'enseignement ? Quels en sont les diverses caractéristiques ? Comment les présenter ?Avec quelles interactions souhaitables ?

L'intérêt porté à l'adéquation des deux types d'outils que sont le wiki et la RSS, nous semblait tout à fait pertinent, même s'il nous est dans un premier temps difficile de prendre conscience tout de suite du fonctionnement et des avantages d'une RSS. Quel complément peut offrir des fils de nouvelles dans un site wiki ? Une lucarne sur les innovations des Tics dans le domaine pédagogique ? Une stimulation ?

DISCUSSION DU TRAVAIL

Le wiki

La Task Force de la Communauté Européenne, a édité, en 1996, un rapport intitulé Pour un apprentissage sans distance, rédigé par Marcel Lebrun, dont on peut ressortir l'élément suivant : "Le multimédia a démontré son efficacité pédagogique dans le cadre de nombreuses expériences pilotes. Son intégration dans les pratiques ne pourra cependant se réaliser sans que les approches pédagogiques innovantes trouvent une meilleure écoute institutionnelle et sociale. C'est ainsi qu'il trouvera sa place dans le cadre général de la mutation des systèmes éducatifs".

Comme nous l'avons mentionné ci-dessus, l'école ne considère plus les Tic comme un outil d'enseignement, mais comme un moyen ! Depuis les années 80, la communauté des logiciels libres met un moteur de création de site web en ligne. Il est encore peu connu dans le monde francophone de l'éducation.

Qu'est-ce qu'un wiki ?

Un wiki est un système de communication original, tout à la fois système de composition Web, outil de travail collaboratif et espace de discussion. Cet outil de communication asynchrone permet de construire des sites où chaque personne (parfois avec une autorisation) est un auteur potentiel qui peut modifier le contenu du site depuis son navigateur en tapant du texte structuré. Il permet le partage et l'élaboration d'un document en temps réel

Le wiki peut être employé à des degrés divers, comme par exemple pour se fixer des rendez-vous, ou d'un autre côté élaborer une tâche en commun. Il dépend surtout des objectifs que les participants se fixent.

Contrairement au forum, où chacun dépose sa participation, le wiki est une interface de textes polygérés où chacun peut travailler sur et dans le texte des autres pour développer un texte commun. Il n'y a pas de statut hiérarchique, chacun des participants prend la parole à partir de ses compétences et peut intervenir par une contribution à l'endroit qu'il souhaite sur la page.

Cet un outil " démocratique " par essence.

Dans nos recherches, nous avons trouvé beaucoup de wikis qui fonctionnaient sous forme de glossaires dont Wikipédia dont l'interface est utilisée à la construction d'une encyclopédie par les participants

Une des illustrations les plus pertinentes du wiki a été la création du scénario de M. Lombard : la co-construction d'un cours à l'aide du wiki. Il nous paraîtrait donc aussi important dans un site d'échanges entre enseignants d'illustrer l'emploi du wiki par un exemple d'activités possible en classe voire de scénarios

L'expérience de M. François Lombard (CyberOS2 )présente bien ce que peut-être l'intégration du wiki en classe. Cette activité a été précédée de prérequis importants.

La sobriété du wiki est un autre atout car elle oblige à se concentrer sur le savoir plutôt que sur la mise en forme. Il peut permettre un simple échange d'idées ou comme M. Lombard le relate dans l'expérience qu'il a faite avec ses élèves être un outil à la co-construction d'un savoir.

Cette activité d'inspiration socio-constructiviste veut mettre l'élève dans le rôle du constructeur de son savoir en suscitant des questions, en lui confiant la rédaction des pages qui rassemblent d'abord les questions, puis constituent la synthèse des activités sur le terrain en laboratoire. Ce document constitue à la fin la référence du cours.

L'utilisation faite du wiki dans cette expérience a permis plusieurs démarches pédagogiques intéressantes pour les apprenants :

  • collaboration : les élèves peuvent s'entraider et répondre en fonction de leur compétence, confronter leurs points de vue , leurs stratégies d'apprentissage différentes , élargir l'esprit et le champs de compétences de l'élève
  • construction du savoir : les élèves peuvent être acteurs de leur savoir et ne pas recevoir des informations passivement, comme c'est encore trop souvent le cas aujourd'hui
  • rôle de l'enseignant : la majorité du savoir acquis ne provient pas du maître. Il motive, il guide par des questions, il propose des situations qui ont du sens, qui éveillent la curiosité ou riches en réponses

Le wiki a permis une perspective historique pour l'analyse de l'activité :

  • On y observe d'abord une accumulation de questions et d'informations, de ressources assez décousue
  • Ensuite on y voit apparaître plus d'information rapportées par les élèves constituant les premiers éléments de réponse encore assez disparate
  • L'intégration des images
  • Ensuite on voit apparaître des fragments de texte construit d'un ou deux paragrapes à la fois, indépendants les uns des autres et souvent redondants
  • Le texte est finalement organisé et structuré

Pour l'enseignant, le wiki peut être un outil de méta-cognition , de connaissance des procédures d'apprentissage.

Comme le montre cette expérience, les potentialités du wiki dépassent largement " l'utilisation -glossaire "

En dehors de tecfaseed, pas de traces de wiki ayant, à la base, un projet de collaboration entre enseignants plus conséquent. Nous n'avons pas trouvé de wikis qui fonctionnaient autour de projets plus élaborés ou…qui parlaient de pédagogie, d'échanges d'expériences faites en classe, de propositions d'expériences ? (Ou alors, ces espaces sont protégés par un mot de passe !)

Est-ce une utopie d'imaginer un espace de ce type à l'intérieur d'un wiki ?

Expérimentation du wiki au sein de la formation F3 mitic

Le wiki nous est apparu comme un outil intéressant dans le cadre de l'enseignement susceptible d'être présenté à nos collègues enseignants. Nous avons proposé de l'expérimenter au sein de la formation F3mitic.

Le choix des partenaires à trouver c'est très vite porté sur nos collègues participants à la formation F3mitic, ceci pour trois raisons :

  • La possibilité d'atteindre rapidement 26 personnes (29 avec les animateurs)
  • La probabilité que le public F3mitic soit plus réceptif à l'innovation dans les nouvelles technologies de la communication, car la réflexion et l'étude de ce groupe porte sur celles-ci
  • Chaque groupe , composé de 2-4 personnes a pour tâche la création d'un scénario pédagogique . Il a environ 6 semaines pour l'élaborer

Après une petite présentation de 10 min, les participants ont eu accès à un wiki plate-forme(à l'intérieur du portail tecfaseed), où ils ont la possibilité d'expérimenter cet outil. Un collègue nous a fait remarqué qu'un exemple concret d'application avec les élèves lui avait manqué dans la présentation. C'est un élément à retenir pour l'esquisse de notre futur portail : l'illustrer de quelques exemples.

La première page d'accueil comprenait entre autres:

  • une définition sommaire du wiki
  • un lien vers une page appelée " mode d'emploi simple en français
  • un lien vers un page test (bac à sable)
  • un lien vers un scénario pédagogique pour le prochaine module f3mitic ( auteurs : nous-mêmes et 2 collègues)
  • un lien vers une page remarque

Il serait encore utile d'y ajouter un petit mot quant à la responsabilité des propos tenus par le (les) auteur(s) Proposer aux nouveaux visiteurs un espace de présentation serait également judicieux, car ils pourraient ainsi "identifier" leur(s) future(s) contribution(s) en indiquant quelle signature ils utiliseront.

Mode d'emploi

(utile de mettre à disposition un fichier pdf du mode d'emploi)

Nous avons, peu à peu, compléter le mode d'emploi au fur et à mesure des demandes, soit en fonction des traductions ponctuelles en anglais trouvées sur tecfaseed, soit à la suite de découvertes faites sur d'autres sites wiki. Dans un premier temps, nous suggérons de mettre à disposition :

  • un mode d'emploi simple comprenant le formatage du texte ( 2 polices d'écriture ,grandeur des fontes, italique, gras, gras-italique et retour à la ligne) et la création d'une nouvelle page
  • un mode d'emploi plus élaboré : ajout de listes à puces et numéros, ajout de liens, création de tableau, plugins ( recherche par titre ou par mot-clé), création d'un tableau, édition directe de la page.

Nous n'avons pas encore trouvé comment introduire [] qui répertorie les pages les plus visitées. Il serait bon également d'indiquer qu'il est possible de perdre le contenu de ce qu'on vient d'écrire, si un autre utilisateur édite au même moment que nous. La seule possibilité de garder de texte à éditer au moment où l'indication " " apparaît, est d'utiliser la touche " retour vers la page précédente ", pour revenir dans le menu édition. Il suffit alors de copier le contenu dans le presse-papier, et de l'éditer quelques instants plus tard.

Il est indiqué de verrouiller les pages qui ne doivent plus être modifier comme le mode d'emploi. ! Il serait également judicieux de pouvoir imprimer uniquement le contenu du wiki , indépendamment du portail.

Encore deux fonctionnalités intéressantes du wiki :

  • permet de visualiser d'emblée, classé par date, quelles sont les pages qui ont été crées ou rééditer récemment.
  • L'option Diff quant à elle permet d'observer quels ont été les changements apportés à l'intérieur d'une page (en principe, la première sélection visible est celle qui représente les différences entre les deux dernières versions, mais toutes les versions crées sont disponibles)

Quelques observations

On ne peut évidemment pas connaître le nombre de visiteurs qui ont parcouru le wiki. Nous avons reçu 12 réponses à notre questionnaire, sur 29 envois. 10 personnes sur 31 l'ont utilisé ont moins 1x. Un collègue, se situant comme novice en technique informatique, l'a utilisé sans problème particulier. Deux groupes de 3 et 4 personnes l'ont employé pour la création de leur scénario pédagogique et vont continuer de l'utiliser pour la suite de leurs scénarios. L'un des ses groupes a intitulé son scénario : "l'utilisation du wiki par le wiki " et s'est intéressé de près à cet outil.

Quelques personnes nous ont signalées avoir consulté les pages. Un participant connaissait l'utilisation du wiki. Trois membres nous ont signalés qu'ils n'avaient pas le temps de se rendre sur le site, car les nouvelles technologies étaient déjà suffisamment chronophages ! Pour un autre " miticien " : " cet outil n'offre rien d'unique, educanet.ch offre des espaces intéressants et très simples à occuper. Je pense à des produits comme SPIP qui permettent de faire un travail de grande qualité et sans trop de connaissances techniques ".

Il nous apparaît aussi important de définir le créneau du wiki. Comme le mentionne un collègue, le wiki ne remplace pas les rencontres : " Je n'ai pas eu envie de perdre du temps, si précieux de nos jours, pour rédiger un scénario pédagogique de cette manière, car le contact direct, la communication et le débat entre personnes me paraît important, surtout en début de réflexion. Sinon, il me semble qu'il y aurait vite tendance à ce qu'une personne prenne le dessus et s'échappe avec ses idées ou s'y perde et là, on ne travaille plus en mode collaboratif...à moins de se répartir rigoureusement le boulot ". A notre avis, la rencontre non plus ne protège pas des prises de pouvoir et de la mauvaise répartition du travail...

Comme nous l'avons constaté dans les réponses du questionnaire, c'est surtout l'utilisation faite de cet outil et son développement possible en classe qui ont intéressés les enseignants. La plupart d'entre eux mentionnent qu'ils souhaitent l'employer avec leurs élèves. Un seul mentionne qu'il pourrait utiliser cet outil dans un réseau d'enseignants.

Un participant va faire la demande au site EDUCA de prévoir la possibilité de laisser un espace pour pouvoir utiliser et tester le wiki. Il serait donc souhaitable d'avoir deux plates-formes, l'une pour les élèves et l'autre pour les échanges entre enseignants.

Animation du wiki

Rapidement, trois collègues ont testé les pages test et remarques, puis on construit une nouvelle page : Scénario quatre (conception d'un scénario pédagogique pour F3MITIC sur le thème "Apprendre le Wiki par le Wiki"). Certains collègues ont laissé une trace de leur passage par une petite phrase (contribution unique)

L'animation de ce wiki nous a demandé de nous rendre journellement sur le site, pour répondre aux questions, et parfois, quand c'était nécessaire, pour " toiletter le site " en créant de nouvelles pages ou pour rendre le contenu plus lisible. A aucun moment, les participants n'ont effacé un argument avec lequel ils n'étaient pas d'accord. Pour l'instant cette responsabilité est restée à l'auteur de l'entrée. Mais beaucoup d'humour entre les utilisateurs, avec des incitations à compléter ou à donner son avis.

Notre expérience personnelle au sein de F3mitic est que l'introduction de l'outil wiki nous a permis de travailler avec d'autres personnes et de ne plus avoir comme seul critère de formation des groupes, le lieu géographique . Pour la première fois, notre prochain scénario se fera en collaboration avec des collègues biennois et en fonction d'un intérêt commun pour le même sujet de scénario.

L'espace de la HEP BEJUNE (Berne, Jura, Neuchâtel )devient enfin une réalité pour nous !

Actuellement, nous avons une demande de la part d'un réseau d'enseignantes de créer une boîte aux lettres commune. Nous pourrions réfléchir avec elles aux raisons de leur demande et proposer le cas échéant l'utilisation du wiki. Et si l'entrée des données comportent encore trop de problèmes, nous pourrions dans un premier temps entrer le contenu proposé par mail nous-mêmes. Mais à quel moment est -il pertinent d'introduire cet outil?

La RSS

Dans le cadre du travail de staf 12, Interaction personne-machine et base de programmation interactive, nous avons choisi de traiter de la " pertinence " de concevoir un site principalement destiné à répondre aux questionnements des enfants sur leur environnement proche. A cet effet, nous avons rencontré et interviewé des enseignantes de premiers cycles primaires (élèves de 4 à 12 ans) et avons recueilli des informations intéressantes quant à leurs besoins de praticiennes et ceux qu'elles jugent importants pour leurs élèves respectifs.

Ainsi, il a été soulevé la difficulté à trouver des sites d'échange entre enseignants, soit dans leur besoin de partager leur pratique professionnelle, soit dans leur intérêt à compulser des ressources nouvelles et diversifiées. C'est l'une des raisons qui nous pousse à envisager l'intégration de RSS dans un portail. Il s'agit ici d'avancer l'argument de la construction de point de vue dans la lecture dynamique des fil de nouvelles. De plus, avec la syndication on concentre le point de chute sur un portail central, et en connaissant l' " initiateur " de la syndication, on peut prétendre à l'aspect sérieux des sources.

Définition de la RSS

La syndication désigne l'échange de fils de nouvelles ou de résumés d'articles récents entre divers sites web disctincts et indépendants les uns des autres.

Le site source génère, publie ou rend public un fichier dans un format bien précis. Il existe plusieurs méthodes et formats de souscription, mais le plus connu et utilisé est le format RSS (Rich Site Summary) développé à l'origine par Netscape puis enrichi par Dave Winner de Userland. La souscription peut aussi être offerte sous forme d'une ligne de script (el plus généralement en javascript) qui peut-être insérée dans une page web.

Syndiquer un site, c'est donc : aller chercher dans ce site les titres des derniers articles et les afficher sous forme de liens dans une rubrique de son propre site. Il ne s'agit donc pas de piller un site... Le système de syndication tient à jour automatiquement et en temps réel cette liste de liens. Il suffit de lui déclarer le site sur lequel il doit aller chercher les informations, et dans quel fichier il va les trouver.

De nombreux sites web proposent des "backend" (lorsque les sites sont générés en php) pour accéder à leur news. Malheureusement, ce système n'est pas encore très usité par les sites francophones que nous avons l'habitude de consulter régulièrement.

le backend est une interface qui va être utilisée par un logiciel pour accéder à ou pour faire qquechose qu'elle ne sait pas faire sans.

Au Québec (dans un effort constantde franciser au maximum les termes d'origine anglophone), pour syncation on utilise aussi le mot "comarquage"

La syndication peut également se générer avec d'autres langage de programme que le PHP :

>
type de syndication adresse url
de type rdf ---------------> http://freshmeat.net/backend/fm.rdf
de type rss /cdf ---------------> http://xmlfr.org/actualites/general.rss
avec Spip ---------------> http://webgeneration.levillage.org/backend.php3
Dans le site de Webpublication, on peut également annoncer son site, et les webmestres se proposent de créer un lien de syndication pour les rubriques CMS ou XML.

Une vision de la syndication sur le WEB en ce moment

Au travers de shémas, illustrés dans le site Syndic8.com, l'on peut constater que la majorité des newsfeed sont anglophones (87 %) et comprendre la difficulté que nous avons eu à trouver des fils de nouvelles francophones (3 %), et qui plus est, si on cible sur les RSS de type pédagogique :
Dans le même site, on nous fait constater à quel point la progression du phénomène de syndication est assez fulgurante. Voici un graphique qui montre cette évolution, entre juillet 2001 et janvier 2003 :

Les points forts de la syndication

Nous avons constaté, avec l'expérience, que les Mailing-list ont tôt fait d'envahir notre boîte aux lettres de courrier, ce qui est un désagrément notoire. En effet, ce genre de correspondance rempli exagérément notre espace de réception de courriels et dès que nous l'avons classé, ces messages sont rapidement oubliés et ne sont donc, par conséquent, plus consultés.

Au contraire, l'option de syndication permet de montrer immédiatement la liste des articles actuels sur d'autres sites intéressants. L'intérêt majeur réside dans le fait que la liste est générée automatiquement, et qu'on ne doit plus s'occuper de la mise à jour. Il n'y a donc pas de liens rompus. Et les sources ont été choisies selon des caractéristiques très précises définies par les propriétaires du portail que l'on est en train de visiter.

A notre avis, cependant, l'espace destiné aux RSS est trop petit sur tecfaseed, relégué dans un bloc de lecture difficile (retour à la ligne lors d'une phrase), voire placé tout au fond de la page à droite.

Dans un premier temps, nous avons eu quelque difficulté à identifier les RSS qui nous paraissaient intéressantes. Car il fallait que l'on trouve des sites francophones qui correspondent à nos besoins et à nos attentes d'enseignantes. Or, les termes utilisés dans les moteurs de recherche nous régulièement vers des sites certainement très intéressants, mais trop complexes à appréhendre en version anglaise.

Il était donc indispensage de comprendre le principe en trouvant des sites français qui correspondent à nos besoins, à nos attentes d'enseignantes. Et la première démarche a été de savoir trouver et orthographier les bons termes pour rechercher sur les différents moteurs à notre disposition : " fil de nouvelles ", " newsfeed ", " channel "," rss ", " rss-xml ", " rss 0.91 ", " site syndiqué ", " syndication " (c'est avec celui-ci que j'ai trouvé le plus d'éléments pertinents) et y ajouter " pédagogie ", " éducation (fait souvent référence au terme anglais identique)", " école ", " enseignement ", " élève ", puis " français ", " francophone ", etc.

Les trois sites de recherches utilisés en priorité (version française évidemment) ont été : Google, Mapstan et Kartoo (les deux derniers étant intéressants grâce à leur carte conceptuelle : classement par concordance ou adéquation, lisibilité, mots-clefs, liens dynamiques).

Et pourtant, dès que l'on y voit plus clair, le système est extrêmement simple, il s'agit s'insérer un lien vers une page xml qu'un certain nombre de webmaster mettent à disposition. Pour cela, il faut rechercher les termes " syndication " ou " backend " à l'intérieur d'un site intéressant (le plus souvent tout en bas de la page d'accueil). Et au cas où ceci ne serait pas visible directement, il suffit d' envoyer un courriel aux responsables du site qui retourne l'adresse du fichier RSS-XML.

Nos recherches de RSS étant restées assez infructueuses, nous avons donc envoyer des courriels à un certain nombre de responsables des sites que nous visitons régulièrement et avons obtenu des réponses fort diverses mais non moins intéressantes :

  • "Nous n'avons pas de RSS et ne connaissons pas cette technique (pouvez-vous nous éclairer à ce sujet ?)"
  • "Nous ne connaissons pas cette technique, mais pensons qu'elle peut être intéressante et allons y réfléchir."
  • "Nous sommes en phase d'élaboration, nous vous fournirons le lien dès que possible"
  • "Nous avons une RSS, voici l'url pour y accéder."

L'installation d'une RSS

Dans le portail Tecfaseed, par exemple, lorqu'on se trouve être l'administrateur, il s'agit d'ajouter un bloc (ou nouvelle rubrique de type " RSS ") dans l'espace qui est destiné à cette effet (dans ce cas, sur la droite du portail), ensuite postnuke demande que l'on indique l'url et le nombre de nouvelles à mettre en lien (max. 5). On peut encore ajouter plus de précisions, comme par exemple, faire précéder le tout d'un titre, insérer un logo, introduire un extrait du texte de la nouvelle liée, etc... On peut également indiquer l'espace-temps entre chaque " régénération " (dans le cas précis de Tecfaseed : toutes les heures)

D'autre part, En lisant les différents fichiers xml que nous avons trouvé ou reçu à la suite de nos demandes, nous avons compris qu'il ne doit pas être très difficile d'en construire un nous-mêmes, l'apport de la pratique de l'outil php lors du prochain module devrait nous permettre le concevoir sans trop de difficultés par la suite.

En cherchant à répertorier les fil de nouvelles, nous avons découvert l'usage grandissant des weblog (journaux de bord). Comparés aux newsfeed, ceux-ci sont certainement d'un savoir moins " académique ", mais sont peut-être d'avantage accessibles par leur personnalisation.

Qu'est-ce qu'un weblog?

Il s'agit d'un site personnel, rassemblant le plus souvent des liens vers d'autres sites que l'auteur du weblog trouve intéressants et qu'il accompagne généralement de commentaires.

Le weblog est apparenté à la "page perso", mais il est beaucoup plus simple d'utilisation. Les auteurs francophones cherche à franciser le terme et utilisent parfois le mot " joueb " diminutif de journal web, ou encore " carneticiel ".

Les weblogs, ou blogs, ont conquis un large public après le 11 septembre 2001, aux Etats-Unis d'abord et dans le monde connecté ensuite.

Grâce à l'utilisation de cette technologie d'édition très simple, non seulement le nombre de blogs a très vite augmenté, de la chronique familiale au sexe le plus sauvage en passant par la cuisine, l'ésotérisme, le cinéma, l'érotisme raffiné, mais, dans le même temps, de véritables rédactions virtuelles se sont mises en places. Instapundit.com, un des plus grands, sinon le plus grand blog à l'heure actuelle, en réunit plus de cent cinquante !

Depuis le 27 décembre dernier, deux mille blogs ont étés créés et 500'000 pages vues. Oui, en deux petites semaines !...Voici un tableau comparatif qui permet peut-être de mieux comprendre le formidable essor du weblog (nous avons rajouté le wiki, à titre de comparaison également) :

AVANTAGES INCONVENIENTS
CHAT Simple, direct Ce que vous écrivez disparaît
FORUM Ce que vous écrivez est archivé et contribue à la richesse du Web Tout vos articles sont dispersés sur le Web
SITE DE DIFFUSION ce que vous écrivez est archivé et contribue à la richesse du Web Tout vos articles sont dispersés sur le Web
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WEBLOG Les jouebs/weblogs conjuguent de nombreux avantages à peu d'inconvénients, il peuvent être le complément d'un site personnel, par exemple en servant à en annoncer les nouveautés. Ce n'est pas compliqué, il n'y a pas à connaître le HTML (le langage des pages Web) et c'est gratuit Responsabilité et amateurisme d'un certain nombre de rédacteurs / fiabilité des informations
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Réflexion sur l'intégration des fils de nouvelles et d'un wiki dans un portail pour enseignants

Lors de nos rencontres "réseaux" d'enseignantes, les problèmes techniques sont souvent évoqués et identifiés comme seule difficulté de l'intégration des TIC. Plusieurs cours sont organisés avec comme seul contenu l'aspect technique. Cette représentation est erronée.

Une étude nous a particulièrement intéressée : "les futurs enseignants confrontés au TIC : changements dans l'attitude, la motivation et les pratiques pédagogiques" par Thierry Karsenti, Lorraine Savoie-Zajc et François Larose.

Cette expérience postule que les TIC sont susceptibles d'amener un changement profond sur la formation en milieu de pratique ainsi que sur le profil de pratique futur des enseignants en formation.

Plusieurs projets-pilotes réalisés à l'intérieur du réseau scolaire, avec ou sans la participation de chercheurs universitaires, montrent l'intérêt et l'utilité des TIC en tant qu'instrument didactique ou qu'environnement d'apprentissage. Cependant, malgré l'augmentation du nombre de postes de travail disponibles dans les écoles et notamment des ordinateurs reliés au réseau Internet , la croissance réelle de l'utilisation pédagogique des TIC dans les écoles québécoises demeure relativement limitée.

Elle fait remarqué aussi que la forme que prend cette utilisation varie essentiellement selon trois paramètres :

  1. le degré d'alphabétisation informatique de l'enseignant;
  2. la représentation qu'il a du rôle que l'informatique scolaire peut jouer sur le plan de l'apprentissage;
  3. et les stratégies d'intervention pédagogique qu'il privilégie.

Le processus de changement et les transformations des pratiques pédagogiques

S'engager dans un changement important tel que celui proposé par la réforme scolaire québécoise implique de nombreux ajustements en général, et l'insertion des TIC comme outils d'apprentissage en est un particulier, ont déjà proposé que tout changement en éducation comportait toujours trois facettes.

  1. La première est fondamentale puisqu'il s'agit des croyances pédagogiques que l'enseignant possède. C'est à partir de ses croyances que l'enseignant évaluera la situation de changement vue comme étant plus ou moins compatible à ce qu'il prône déjà.
  2. La seconde facette est celle des pratiques pédagogiques qui articulent en quelque sorte les croyances individuelles
  3. La troisième facette est celle des outils qui sont développés pour opérationnaliser les croyances et les pratiques

Toute démarche de changement implique que l'individu cherchera à donner du sens, à établir un rapport individuel, profondément subjectif avec le changement envisagé. Qu'est-ce que ce changement signifie pour moi, comme enseignant ? Comment affecte-t-il la représentation que j'ai de mon rôle, de mes responsabilités ? Les représentations, les liens que les individus tissent avec l'objet du changement, nommée dimension subjective, demandent du temps pour se développer. Elles sont toutefois essentielles à mettre en place afin que la personne soit motivée à poursuivre son engagement dans le changement. La dimension objective désigne la nature même du changement et les habiletés spécifiques qui sont à acquérir pour être capable d'effectuer une tâche :

  • comment effectuer une telle tâche ?
  • comment utiliser un pareil outil de travail ?
  • comment l'intégrer dans l'enseignement ?

Pour comprendre l'impact de ce questionnement, il est souhaitable de situer les différents niveaux d'implantation de changement

  • Le niveau 1 : L'implantation symbolique décrit un état où l'implantation n'a pas lieu. Le projet d'innovation suscite l'indifférence générale : le matériel didactique est présent, disponible. Sa présence n'inspire toutefois aucun intérêt d'appropriation
  • Le niveau 2 : La cooptation désigne un niveau d'implantation où le projet d'innovation est intégré partiellement dans l'environnement scolaire, c'est-à-dire que l'enseignant en fait usage. Son utilisation n'implique toutefois aucune modification au niveau des comportements et des attitudes des individus. Il s'agit alors davantage d'un changement par substitution alors qu'un produit en remplace un autre, sans que la pratique comme telle ne soit affectée.
  • Le niveau 3 : L'apprentissage technologique consiste en un stade d'implantation où les enseignants établissent un lien de dépendance avec le projet d'innovation, c'est-à-dire que les procédures prévues par le nouveau matériel à implanter sont respectées à la lettre, sans modifications aucune de la part des enseignants. Des adaptations à la pratique sont toutefois effectuées par les personnes afin d'intégrer convenablement le changement à la pratique.
  • Le niveau 4 : Le dernier niveau , l'adaptation mutuelle, le véritable stade d'implantation alors que la pratique se transforme pour intégrer un nouvel élément qui a aussi subi des modifications afin d'être cohérent avec les façons de faire déjà bien ancrées chez l'enseignant. Il s'agit donc d'une implantation d'un changement qui est réfléchie, critique et qui tient compte de la pratique actuelle de la personne impliquée. Il sera donc intéressant de vérifier à quel type d'implantations ces nouveaux enseignants parviennent lorsqu'il est question de l'intégration des TIC, tant dans la pratique actuelle (stages) que dans la pratique future

L'expérience de médiatisation de cours sur le Web réalisée à l'Université du Québec à Hull a permis de constater qu'un changement s'opère chez les futurs enseignants lorsqu'ils sont confrontés aux TIC dans leur formation pratique; un changement sur le plan de leur motivation à apprendre avec les TIC, un changement d'attitude face à l'intégration des TIC en pédagogie universitaire, mais aussi un certain changement - pour le quart des étudiants ayant participé à l'expérience - sur le plan de leurs pratiques pédagogiques en salle de classe. Leur expérience vécue en tant qu'apprenants - une intégration des TIC dans le cadre de leurs cours - est également susceptible de soutenir chez eux une attitude favorable à l'intégration des TIC, ou encore de créer des conditions favorables à la modification des structures représentationnelles du rôle ou de l'utilité des TIC soit par rapport à leur apprentissage ou à leur pratique d'enseignement (stages ou pratique future). Celles-ci, ont été expérimentées dans un contexte socioconstructiviste, sont alors vues comme des outils d'apprentissage pour lesquels l'apprenant accroît son autonomie, son sens critique parce que lorsque confronté à des dilemmes, il doit trouver des sources d'information crédibles et pertinentes afin de répondre à son questionnement.

Cet article est important pour nous à différents titres. Il décrit des repères précis d'intégration des TIC, utiles à connaître pour animer un site. Plus les utilisateurs seront nombreux, plus les participants pourront créer des réseaux de pairs en fonction de leur représentation… à condition qu'ils s'expriment évidemment ! Les interactions entre pairs tendent à améliorer le processus d'apprentissage(zone proximale de développement).

Wiki et Rss peuvent être des outils qui favorisent l'autonomie de l'utilisateur, en proposant des scénarios qui le mettent en situation de s'approprier l'intégration des TIC. Ces outils permettent de ne pas simplement rester des lecteurs-consommateurs de nouvelles, mais aussi de devenir concepteur, constructeur de son propre savoir, à partir des lectures ou à partir des expériences des autres

La multiplicité de point de vue est une des forces de ces outils, en constant renouvellement ! Ils aident à se forger ses propres convictions et à faire évoluer ses représentations de la tâche d'enseignant.

Reste à trouver le lien fédérateur de notre futur portail...

CONCLUSIONS

Nous sommes convaincues de la valeur ajoutée du wiki et des fils de nouvelles. Accompagnés de scénarios pédagogiques, ils permettent de ne pas simplement fréquenter l'information, mais de l'intégrer. Même si nous avons fait une approche un peu idéaliste de ces outils, nous sommes persuadées qu'ils permettent d'étayer les pratiques. Evidemment, il reste encore beaucoup de points d'interrogations, notamment la motivation des enseignants à partager leurs expériences. Mais ce travail aura permis de réfléchir de manière un peu plus approfondie à notre rôle d'animatrice et aux fonctionnalités de ce type d'outils pour une intégration des TIC à l'école.

BIBLIOGRAPHIE

Références théoriques

  1. Des méthodes actives pour une utilisation effective des technologies
  2. Définitions et avantages de la pédagogie de la coopération
  3. Métadonnées : une initiation / Dublin Core, IPTC, EXIF, RDF, XMP, etc.
  4. Présentation de l'Action Spécifique Web Sémantique (AS2W) STIC / CNRS
  5. Le renouvellement de la profession enseignante: tendances, enjeux et défis des années 2000
  6. Les transformations actuelles de l'enseignement : trois scénarios possibles dans l'évolution de la profession enseignante
  7. Association canadienne d'éducation de langue française - les liens vers toutes les associations
  8. Les futurs enseignants confrontés aux TIC : changements dans l'attitude, la motivation et les pratiques pédagogiques
  9. wkto apprentissage collaboratif
  10. "Alternatives" - réseau d'action et de communication pour le développement international

Références à propos de RSS

  1. Syndication - par André Vincent
  2. Répertoire de sites RSS en français
  3. Mode d'emploi pour l'abonnement par canal XML / RSS
  4. elancer - Qu'est-ce qu'un fil RSS ?
  5. Syndic8.comUn site qui références des sites syndiqués (en anglais, mais très bien illustré)
  6. Webpublication
  7. Définition, selon linux, de la RSS
  8. Définition, selon linux, d'un channel

Références à propos de Wiki

  1. le site wiki de tecfaseed
  2. le portail du staf 18
  3. Entrée wiki pour participants à F3MITIC BEJUNE
  4. Lien vers le wiki de Stéphanie
  5. Wikiplam
  6. Le Journal du Net propose un article sur l'historique des outils collaboratifs
  7. Wiki HOWTO, en français
  8. Page d'accueil pour les activités Cyber2OS dans le système WikiWikiWeb
  9. Définition d'un wiki, selon Linux
  10. Marche à suivre de l'utilisation d'un wiki, éthique selon Wikipedia

Références à propos de Wiki et RSS dans une même plateforme

  1. Fécond Wiki et RSS, L'option de syndication permet ici d'obtenir une liste des Mises À Jour du site "Fécond Wiki" en format RSS
  2. - les scripts dans le Wiki, de très nombreux scripts fonctionnent très bien sur les wikis, et sont bien plus simples à installer que sur un site en pages HTML classique. Il suffit en effet d'ajouter dans un cadre de modification de page wiki et devant chaque ligne de code une barre verticale (|) pour faire fonctionner du HTML, du javascript etc.
  3. Formulaire de recherche dans un wiki
  4. Ressources de nouvelles pédagogiques belges
  5. Wiki Spip, Première publication : 11 novembre 2002, mise en ligne: samedi 28 décembre 2002 / Wiki + Syndication

Références à propos de weblog francophones

  1. Internet et Réseau de personnes, Les journées internationales d'Autrans (Vercors) - Wiki, weblog, enseignement
  2. le weblog de Christophe Ducamp, responsable du site Elanceur, introduction aux Weblogs
  3. Weblog de Lionel Sarres
  4. Sébastien Paquet, traduction en français du mémoire de recherche, parlant de la direction éditoriale personnelle des weblogs

Références à propos de sites de moteurs de recherche

  1. Mapstan, Métamoteur de recherche, avec enregistrement des connaissances
  2. Altavista
  3. Hotbot
  4. Google
  5. Infoseek
  6. Kartoo
  7. Déjà News
  8. Lycos
  9. Yahoo

Références à propos de l'esquisse d'une plateforme mixte :

  1. Enseignement et TIC
  2. Teaching and Learning with Internet Tools, DKS
  3. Patrick Jermann, dans son projet staf14
  4. Résonnances no 57", déc 2002, pdf, Institut de pédagogie universitaire et des multimédia

Références à propos de sites de ressources à l'usage des enseignants :

  1. NTIC.ORG - Promouvoir et soutenir l'intégration des TIC dans l'enseignement
  2. Des tutoriels à la pelle
  3. Ariane - métamoteur de recherche (de type RSS)
  4. Educasource - des ressources électroniques pour l'enseignement(banque de données)
  5. ARI - assistant de recherche d'informations sur internet
  6. Logiciel ARI à télécharger "riv431.exe"(3937 Ko)
  7. "Le wiki et l'enfant de 10 ans"

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