Robert Bibeau est un showman... (sa présentation se trouve ici). C'était une conférence pleine d'humour grâce à quelques bonnes tirades québecoises ! Une présentation de ce qu'est le système éducatif québecois (finalement aucunement différent que ce que chaque pays connaît : un plan d'étude tellement vaste et chargé d'objectifs qu'il faut être un peu "fou" pour prendre du temps pour d'autres activités en classe que le purement travail purement scolaire, sanctionné par une évalutation sommative !). Evidemment, je caricature, mais enfin, on n'est pas loin de la réalité quand même.

Mais un point essentiel : mettre l'enfant au centre des préoccupations (tiens donc, il me semble avoir déjà entendu cela à plusieurs reprises)

L'une des réflexion qui m'est venue lors de cette conférence (tout comme lors de celle de Marcel Lebrun à la CTIE), c'est que, quelque soit le contenu de la conférence, celui qui ne veut en rien adapter ou changer ses pratiques et sa réflexion professionnelle, et bien il trouvera toujours, dans le discours du théoricien, un phrase, un mot qu'il pourra interprêté "à sa sauce" et l'utiliser pour se rassurer sur sa manière de procéder (d'enseigner) présente et à venir. Je connais malheureusement trop de collègues (enseignants ou formateurs) qui détourneront son propos et s'appuieront sur leur propre interprétation pour continuer de promovoir une pédagogie béhavioriste à outrance ! (parce que c'est tellement rassurant de détenir le savoir, plutôt que de laisser l'élève le construire lui-même en étant simplement un accompagnateur). Comment passer du tout , du tout exerciseur-quiz-drill à une perspective où il y a aussi la place pour la pédagogie de projet, où on laisse enfin aussi l'élève devenir et être pro-actif ... ?

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