Un brin de déception dans la voix, et une envie de tout arrêter pour la seconde fois.

Mener un projet Interreg en tant que rédactrice des formulaires de demandes de subventions n'est de loin pas l'un des challenges les plus envoutants de cette année. De prime abord, le sujet me paraissait très (trop) vaste, ou trop vague (à choix, pour ma part, c'était un peu les deux à la fois). La première phase de déception a été de constater que malgré les bonnes idées de chacun des éventuels partenaires lors des rencontres présentielles, tout l'engouement retombait les jours qui suivaient, malgré le fait que nous leur avions demandé expressément de nous faire part de leurs attentes, propositions, corrections...

Le délai de dépôt de la demande de subventionnement a finalement été repoussé de quelques mois, ce qui m'a permis de dire mon manque de motivation, mon inquiétude quant au mandat qui m'était demandé et de faire part de mon malaise face au mutisme des partenaires (suisses et français). Et puis, je me suis ressaisie, j'ai travaillé à ma façon puisque je n'obtenais pas d'idées concrètes de l'extérieur.

J'ai élaboré un projet de formation pour femmes, comprenant des modules spécifiques, une plateforme de formation et de communication à distance, tout ceci présenté sous forme de diaporama remodulable en fonction des appréciations de chaque participant d'une nouvelle séance de travail en présence. Et rebelotte, silence radio, délai passé : personne n'a donné signe de vie...

Je ne peux pas porter ce travail à bout de bras du point de vue structurel et administratif, moi ce qui m'intéresse au plus haut point c'est l'aspect pédagogique, et dans ce contexte-ci, rien ne me permet de me consacrer à cet axe-là. J'entame ma deuxième phase de déception. Est-ce que j'abandonne ou je me mets un grand pied au c... ?

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