Evaluation authentique et bilan de compétences

C’est moi qui commence avec une question : qui a une brosse à dents ?

Cette métaphore est bonne …. Mais pourquoi ai-je utilisé cette brosse à dent ce matin ?

Seulement par habitude ? ou pour ne pas aller chez le dentiste ? La seconde raison c’est que des dents propres c’est plus sain, ça présente mieux pour prendre la parole en face de quelqu’un par exemple.

- Qui, dans l’assistance, travaille avec un portfolio ?

- Pour quelle raison ? avoir de la récompense, de l’avancement ?

- Qui l’a utilisé dans les 30 derniers jours ? (2-3 personnes tout au plus, dont moi-même, là je suis fière !)

1. Pourquoi est-ce qu’on utilise le portfolio pour l’évaluation ?
2. Comment peut-on user le portfolio pour l’évaluation ?
3. Deux exemples…

La Pyramide de G. Miller, le portfolio permet

Essentiellement de voir ce que fait l’étudiant et

comment il le fait (les deux niveaux du haut).

« Ma propre définition : élément matériel, vue d’ensemble de ce qu’un apprenant fait, le côté réflexif (forme triangulaire). Tout dépend de l’objectif :

Pour le portfolio, on peut encore utiliser la métaphore avec un artiste qui montre ses meilleurs travaux en galerie d’art.

POURQUOI UN PORTFOLIO ?

-         évaluation des tâches authentiques

-         holistique (intégration globale)

-         montrer son propre profil d’apprenant

Les réponses de deux groupes de l'assistance

Exemple avec un étudiant en médecine, compétence : communication avec le patient, la tâche : calmer le patient après un accident, mise en situation : sa performance, nous ne l’avons pas défini intégralement, mais ce qui serait bien ce serait d’avoir un film de sa prestation, ou alors d’avoir comme aux Etats-Unis, une vision à 360° c’est-à-dire redemander aux patients de parler de cette expérience, de répondre aux supérieurs ou aux pairs…

D’autres exemples avec l’empathie envers un patient timide qui se croyait en face terminale… la situation devrait montrer un comportement accessible, écouter et ne pas couper la parole, faire susciter les questions du patient… la solution serait peut-être d’inverser le jeu de rôle et de permettre à l’étudiant d’être le patient pour voir si le diagnostic d’un médecin qui ne sait pas… L’empathie c’est quelque chose de difficile à évaluer.

Mais comment évaluer beaucoup de portfolio en même temps ?

Exemple de l’université de Maastricht

-         but de formation sommative et formative

-         il y a un mentor, qui est un accompagnant et pas un évaluateur

-         mais les lectures manquent à propos de l’évaluation des portfolios

-         standardiser le portfolio (chacun est propriétaire du sien mais il ne faut pas qu’il y ait perversion, c’est-à-dire que la standardisation tue la propriété individuelle)

-         avoir des listes de vérifications des structures du jugement final

-         pour l’évaluation il faudrait que beaucoup de personnes qui examinent pour avoir une moyenne plus crédible ( ! financement)

Dans le contexte précis de leur expérience, il pouvait y avoir plusieurs situations d’évaluation différente :

-         étudiant et mentor sont d’accord avec le portfolio

-         étudiant et mentor ne sont pas d’accord, on fait appel à un autre évaluateur

-         les deux évaluateurs sont d’accord

-         les deux évaluateurs ne sont pas d’accord, on fait appel à un comité d’évaluateurs

-         etc.

Il faut regarder la recherche qualitative :

-         professionnel

-         formation triangulaire (chercher l’information dans des sources différentes pour rédiger)

-         moments d’évaluation intermédiaire avec son mentor

Conclusion :

-         la procédure d’évaluation n’empêche pas la réflexion

-         le portfolio accorde une possibilité unique de chose qu’on ne peut pas évaluer autrement dans un contexte authentique

-         le problème reste tout de même la standardisation pour que cela reste authentique